CODHANI, un ESAT qui s'autogère depuis bientôt deux ans...
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Dans un cadre plutôt paisible... |
Nous sommes dans la région de la Kara, en territoire Yaka, aux portes du village de Niamtougou. 440 km nous séparent de Lomé. Il y a un peu plus de 35 ans le
"centre des handicapés de Niamtougou" est créé avec l'appui de la coopération allemande pour aider les personnes adultes en situation de handicap physique. L'activité débute avec une production de savons et leur revente, ce qui offrent des conditions d'existences plus favorables à ces personnes qui se comptent au nombre de 80 au commencement de cette coopérative.
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Les fauteuils roulants africains! |
Il y a un peu moins de 10 ans, la coopération allemande s'interrompt et laisse au personnes présentent sur place l soin e poursuivre l'aventure seuls. On aurait pu penser qu'au bout d'une vingtaine d'année, l'expérience aurait rendu la structure suffisamment autonome, mais voilà: personne n'a pensé à former des gens à la gestion de l'établissement, et les allemands qui s’occupaient de tout ce qui tourne autours de la production sont partis du jour au lendemain! Priska, au service du maquis et à l'intendance explique que ce fût catastrophique les premiers temps et de l'ordre de la survie jusqu'à aujourd'hui. Les membres de la coopérative ont vu leur nombre divisé par deux, ne pouvant plus assurer un roulement en accueillant les plus jeunes lorsque les anciens laissent leur place. Autant dire que la coopération se laisse mourir à petit feu, cherchant désespérément des propriétaires!
Elle survie cependant en redistribuant via sa boutique, les batiks, pagnes, et autres objets artisanaux qu'elle confectionne. Cela lui permet de redistribuer entre 5000 et 15000 FCFA par mois à chaque membres.Soit entre 10 et 25 euros par mois pour vivre.
Les activités et ateliers sont ouverts aux public, et nous passons trois jours sur le site afin d'en profiter, de rencontrer ces gens et de vivre de trés bons moments en leur compagnie, et de visiter les environs..!
D'avance désolé mais les prénoms de tous m'ont un peu échappés!
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Un premier atelier conciste à reproduire au crayon par décalquage les dessins qu'on souhaite voire apparaître sur le tissu |
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On fait fondre des pins de paraffine... |
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On applique au pinceau la cire liquide. celle-ci se propage dans les tissus | |
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A main levée, ou à l'aide des pochoirs |
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Ici deux personnes non-voyantes et dont la tâche consiste à faire des nœuds dans le tissus pour un rendu très connu ici de batik traditionnel... |
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les tissus sont trempés dans des bains de coloration. La cire laissera intact le tissu imprégné |
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à imaginer avec 50°c de plus qu'à la maison... |
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En rouge la couturière vient recharger en charbon incandescent son fer à repasser |
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Dans un Bâtiment à côté, œuvrent les couturiers pour confectionner pagnes, costumes, draps, serviettes, sacs....beaucoup de choses sont créés depuis la base, comme le tissu lui-même. |
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à l'arrière plan, l'appareil à tisser traditionnel, , au second plan le tri et le calibrage des pièces qui servent à la fabrications des patchwork. |
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assise, Yawa qui nous guidera toute cette journée, debout, Priska, qui tient l'accueil du lieu et se partage la gestion avec tous ceux qui peuvent aider. |
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Enfin le magasinier devant son magasin où sont stockées matières premières et produits finis |
Bref, encore de belles rencontres, de bons moments passés et toujours la découverte...merci Codhani!!